Alors que les délégations participantes à la conférence de l’Iccat ont profité de ce jour chômé pour visiter Paris, Greenpeace s’est mobilisée pour demander aux délégués de sauver le thon rouge.
Vingt militants de l’association étaient postés devant différents lieux incontournables de la capitale et ont accueilli les délégations avec des bannières « Sauvez le thon rouge, maintenant ». Dans le même temps la « thonmobile » suivait les bus qui transportaient ces touristes un peu particuliers.
A 13 heures alors que les délégations regagnaient leur bus pour reprendre la visite, les militants de Greenpeace ont recouvert ces véhicules d’autocollants représentant un filet de pêche au thon rouge avec le message « Sauvez-moi ». Les bus ont pu reprendre leur route quelques minutes plus tard. Le message est passé…
Pas de jour « off » pour sauver le thon rouge !
envoyé par gpfrance. – L’info video en direct.
Par cette action, Greenpeace voulu dire aux décideurs de l’Iccat qu’ils ont une grande responsabilité et qu’il est encore temps, pour eux, de sauver le thon rouge en demandant un arrêt de la pêche industrielle. Nous savons qu’au sein des négociations l’Union européenne demande le statu quo, soit un quota global de 13 500 tonnes. Cette position ne laisse que 30 % de chance au stock de thon rouge de se renouveler d’ici à 2020. C’est inacceptable. Il faut que les autres parties contractantes de l’Iccat prennent conscience de l’urgence dans laquelle est cette espèce et se battent pour obtenir une réduction drastique du quota.