Lors du passage de la flamme olympique dans la Vienne le 25 mai, des centaines de sportifs, sportives et supporters vont s’hydrater avec une eau du robinet qui n’est plus « potable » mais seulement « consommable ».
Nos rivières et nos nappes phréatiques sont contaminées par nombre de polluants: pesticides, nitrates, solvants, PFAS, médicaments, produits chimiques et éléments radioactifs déversés par les centrales nucléaires.
S’il on peut trouver des capitaux extraordinaires pour dépolluer la Seine, il doit être possible de dépolluer nos rivières et protéger nos nappes phréatiques.
Nous dénonçons l’absence de protection des aires de captage de l’eau comme les prélèvements et stockages d’eau pour l’agroindustrie et les autorisations accordées par des préfets pour les projets de megabassines et de fermes usines.
L’eau est un bien commun vital. « Dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurement établis, l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. »
Plus encore, le principe de prévention, le principe de précaution et le principe pollueur-payeur, introduits dans la Constitution par la Charte de l’environnement, doivent être respectés.