Témoignages de léguants : Pascal
Comment avez-vous décidé de soutenir Greenpeace ?
P. B. Comme beaucoup, je pense, j’ai entendu parler de Greenpeace en 1985 lors de l’attentat contre le Rainbow Warrior dans le port d’Auckland. Les essais nucléaires dans le Pacifique sous la présidence de Jacques Chirac m’ont beaucoup bouleversé et ont entrainé par la suite la décision de vous contacter et de soutenir Greenpeace financièrement en me doutant que mon aide serait la bienvenue. J’ai aussi entendu parler de l’association aux informations sur France Inter et aux actualités à la télévision lors des actions sur le thon rouge en Méditerranée.
Pourquoi avez-vous choisi d’inclure Greenpeace dans votre testament ?
P. B. Je voulais faire quelque chose de bien dans ma vie, en faveur de la protection de l’environnement. Cette cause est tellement importante, je ne comprends pas pourquoi l’écologie n’est pas enseignée à l’école. Pendant toute ma vie professionnelle de chauffeur routier, j’ai malheureusement contribué à polluer notre planète. Je crois donc que j’ai voulu faire un geste en faveur de l’environnement pour compenser toutes ces années. La défense de l’environnement est une cause qui me tient à coeur et à laquelle je suis extrêmement sensible. Je ne comprends pas que l’homme détruise la planète pour du profit à court terme, ça m’attriste énormément. J’ai confiance en vous, je me sens proche de vous. Et je suis solidaire de Greenpeace par rébellion contre ceux qui ont supprimé une vie dans le port d’Auckland (NDLR : le photographe Fernando Pereira), la vie d’un homme qui défendait l’immense beauté et la fragilité de notre terre…