Aujourd’hui le groupe local Greenpeace de Rouen commémorait la catastrophe nucléaire survenue il y a un an suite au Tsunami qui avait frappé le Japon !
Sobres tout en tachant d’être voyants ; c’est ainsi que les militants de Greenpeace à Rouen, cet après-midi, ont souhaité se montrer à l’occasion de la commémoration de la catastrophe survenue l’année passée au Japon.
Entre 14 et 18h nous étions donc une quinzaine à nous être mobilisés. Nous avons ressorti pour cet après-midi le champ d’éoliennes que nous avions déjà utilisé en février et y avons ajouté notre toute nouvelle éolienne ‘maison’ (structure toute en carton de près de 4m). Quelques banderoles ‘géantes’ ont suffit à compléter le dispositif visuel qui visait a nous rendre ‘inratables’ sur la place de la cathédrale de Rouen pour ceux qui passaient.
Un stand d’information et des équipes de tractage ont – puisque être voyant n’est jamais une fin en soi – pris le temps durant 3 h d’échanger avec les passants les moins empressés et souhaitant s’entretenir avec nous.
Une fois encore il fut question de démonter nombre d’idées reçues sur le nucléaire, d’expliquer les alternatives viables et déjà mises en applications dans certains pays européens, la nécessité de cesser le gaspillage qui à lui seul nous permettrait de nous passer de près d’un tiers de nos centrales… En bref, de ré-expliquer encore et toujours combien le nucléaire est un mode de production d’électricité inutilement dangereux et dont nous pourrions nous passer… Si seulement la volonté politique d’en finir était au rendez-vous…
Au Japon, depuis un an, des gamins se rendent à l’école tous les jours avec un dosimètre épinglé sur leur chemise. Au Japon, un an après la catastrophe de Fukushima, seules fonctionnent encore 2 centrales nucléaires et que l’on sache personne ne s’éclaire à la bougie, personne ne meurt de froit, aucune entreprise ne se retrouve dans l’incapacité de travailler ‘faute d’électricité…
Alors ‘chers’ candidats à la présentielle : En France, le nucléaire on en sort volontairement et dans la réflexion ?… Ou on attend comme d’autres que l’accident ne survienne et qu’on s’y retrouve contraints ?…
En attendant la réponse à cette question les bénévoles du groupe local de Rouen resteront mobilisés !