Nos militant-es condamné-es : nous faisons appel

Huit activistes étaient jugé-e-s mardi 27 février à Thionville pour s’être introduits dans la centrale de Cattenom en Moselle et avoir déclenché un feu d’artifice au pied de la piscine d’entreposage de combustible usé, en octobre 2017.

Par ailleurs, Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France, était poursuivi pour « complicité », et Greenpeace France en tant que « personne morale ». EDF réclamait à l’association et aux activistes plus de 700 000 euros en réparation dont 500 000 euros pour « atteinte à sa crédibilité ».

A l’issue du procès, le verdict, particulièrement lourd, est tombé :

C’est la première fois que des militants de l’association sont condamnés à une peine de prison ferme. Yannick Rousselet, salarié de Greenpeace France, est quant à lui condamné pour « complicité » alors qu’aucun fait n’a été établi. Ces lourdes sanctions ne sont pas acceptables pour l’organisation qui a joué son rôle de lanceur d’alerte.

Greenpeace France tentera d’en convaincre la Cour d’appel et ne cessera pas de dénoncer l’irresponsabilité d’EDF en matière de sécurité nucléaire. Tout comme elle continuera à participer au débat institutionnel pour démontrer la fragilité des installations nucléaires d’EDF.

A Thionville, nos militant-e-s et de nombreuses personnes venues de France, du Luxembourg et d’Allemagne sont venues montrer leur soutien aux activistes de Greenpeace et dénoncer les risques nucléaires. Les centrales d’EDF ne sont pas assez sécurisées et poursuivre celles et ceux qui dénoncent cette situation ne résoudra pas le problème.

Nous continuerons à nous mobiliser pour dénoncer les failles de sécurité des installations d’EDF

Sur les réseaux sociaux, continuez à soutenir les activistes de Greenpeace et à dénoncer les problèmes de sécurité nucléaire, avec les hashtags #ProcèsEDF et #SécuritéNucléaire.

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