Les 30 et 31 mars, à Paris se tient le sommet SOS Océans. Cet événement inte

Océans

SOS Océans en danger

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Les 30 et 31 mars, à Paris se tient le sommet SOS Océans. Cet événement international réunit leaders d’opinion, responsables politiques, scientifiques et défenseurs de l’océan du monde entier. L’objectif : appeler à un plan d’action ambitieux pour répondre aux défis majeurs de l’océan et préparer la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC) prévue en juin, à Nice.

Greenpeace dénonce le double discours d’Emmanuel Macron

Afin de rappeler à Emmanuel Macron et à l’ensemble des dirigeants internationaux l’urgence de prendre des mesures politiques ambitieuses en faveur de la protection des océans, une trentaine d’activistes de Greenpeace France ont mis en scène un filet de chalutier de 25 m, assorti des messages « Stop au saccage des océans », « Macron, à quand des aires marines vraiment protégées ? » et « SOS océans en danger, réagissez », devant la place du Trocadéro, à Paris, à côté du lieu où se tenait le sommet.

En effet, si Emmanuel Macron a des positions fortes sur la protection des océans à l’échelle internationale (notamment sur l’exploitation minière en eaux profondes), il est loin d’être exemplaire sur la scène française : les aires marines dites protégées en France n’ont de protégées que le nom !

Il ne tient qu’au Président de la République de prendre des mesures concrètes pour protéger réellement les aires marines françaises, et c’est ce que nous attendons de lui aujourd’hui.

Une gestion des océans en deçà des exigences actuelles

La France détient le deuxième plus vaste domaine maritime au monde, ce qui lui confère une responsabilité majeure dans la protection des océans. Pourtant, à peine 4 % de ses eaux sont réellement protégées.

Le 29 mars 2025, les groupes locaux de Greenpeace ont organisé, dans une vingtaine de villes de France (ici à La Rochelle) une journée de sensibilisation du public aux enjeux des aires marines protégées, notamment concernant la pêche industrielle et les écosystèmes marins.
© Greenpeace

En théorie, plus de 33 % du domaine maritime français est classé en tant qu’aire marine protégée. Mais dans les faits, la situation est bien moins favorable. Si plus de 500 aires existent sur le papier, très peu bénéficient de mesures de protection strictes. La pêche industrielle y reste largement autorisée, compromettant la survie des écosystèmes marins et vidant nos océans.

Il est urgent de repenser les aires marines protégées

Face à l’inefficacité actuelle des AMP, Greenpeace France appelle à une refonte complète de leur gestion.

🔹 Interdire toute extraction dans 10 % des eaux françaises
La pêche industrielle et commerciale, ainsi que toute activité d’extraction, doivent être totalement interdites sur au moins 10 % du domaine maritime français, en accord avec les standards internationaux de protection stricte.

🔹 Garantir une répartition équitable de la protection
Chaque façade maritime et bassin des territoires d’outre-mer doit inclure 10 % d’aires strictement protégées, afin d’assurer une préservation équilibrée de la biodiversité sur l’ensemble du territoire.

🔹 Réserver le littoral à la pêche artisanale
Une bande côtière de trois milles nautiques (environ 5,5 km) doit être exclusivement dédiée à la pêche artisanale, garantissant ainsi une gestion durable des ressources marines.

🔹 Interdire le chalutage de fond dans toutes les AMP
Cette méthode de pêche dévastatrice ne doit plus être tolérée au sein des aires marines protégées existantes.

Les AMP ne doivent plus être de simples étiquettes sans effet. Elles doivent devenir de véritables sanctuaires pour la faune et la flore marines.

Agissez avec nous 

La biodiversité marine ne peut pas attendre. Rejoignez notre combat pour des océans réellement protégés.

Signez notre pétition

Les océans sont notre patrimoine commun. Ce sont eux qui régulent le climat et fournissent une grande partie de l’oxygène que nous respirons. Ne les laissons pas s’effondrer sous le poids de l’inaction. 🌊