Bonfol, le 11/01/2008 – Après de laborieuses négociations à propos des points litigieux concernant l’assainissement de la décharge de déchets spéciaux de Bonfol, en Suisse, un accord a pu être trouvé aujourd’hui devant le tribunal entre Greenpeace et l’Industrie chimique bâloise (BCI). Plusieurs points du projet d’assainissement ayant été améliorés, les recours et les réclamations ont pu être retirés. Rien ne s’oppose plus désormais à l’assainissement complet de la décharge de produits chimiques de Bonfol.
Greenpeace a réussi à imposer des améliorations substantielles dans le projet d’assainissement de la décharge: désormais, l’air évacué sera mieux purifié, et avec plus de précautions, pendant les travaux d’assainissement, grâce à la mise en place d’un procédé d’oxydation. L’eau de la nappe phréatique et les sources des communes avoisinantes seront soigneusement surveillés au moyen d’analyses d’ensemble (processus de «screening»). Des forages a grande profondeur et des prélèvements précis doivent garantir qu’après l’assainissement, aucune pollution inacceptable ne subsiste dans les sols. Greenpeace devra être consulté sur chaque décision concernant les point faisant l’objet de la convention.
Matthias Wüthrich, expert chimique chez Greenpeace, déclare: « Nous avons réussi à imposer un standard technique plus élevé que ne le souhaitaient Ciba, Syngenta, Clariant, Novartis, Roche et Cie, pour le plus grand bien des habitants et communes concernés. Le projet d’assainissement dont nous avons convenu aujourd’hui pour la décharge de Bonfol fixe des standards qui devraient faire office de modèle pour les travaux d’assainissement à venir, à Bâle et ailleurs. Aujourd’hui est un grand jour pour l’environnement, les communes concernées ainsi que les organisations écologiques et les syndicats, qui s’engagent depuis des années pour les assainissements de décharges sûres et propres. »