Fidèle à son désintérêt total pour les problèmes environnementaux, le gouvernement a vidé de leur substance les propositions de la Convention citoyenne sur le climat. La loi « Climat et résilience », actuellement débattue à l’Assemblée nationale, a donc comme unique prétention celle d’enterrer les conclusions de la Convention. L’urgence climatique, l’accord de Paris, les multiples problèmes environnementaux actuels, tout est renvoyé une nouvelle fois à plus tard. Cette loi est pourtant le dernier texte du quinquennat susceptible de permettre une avancée dans le domaine environnemental.
Seule la pression publique et une mobilisation citoyenne peuvent permettre de faire bouger les lignes. Nous avons donc participé, à Paris, à l’une des nombreuses marches organisées en France le 28 mars, à l’initiative de la Convention et de plus d’une centaine d’organisations.