Un “boulet du climat”, c’est quoi ?
Les boulets du climat, ce sont ces politiques professionnel·les du renoncement, spécialistes de la poudre aux yeux ou adeptes de quolibets caricaturaux pour disqualifier les écologistes (ces fameux “Amish”) et, par dérivation, l’écologie. Le problème…? Eh bien ces boulets du climat occupent des postes à responsabilité. Ils ont donc en main une grande partie de notre destin collectif et le pouvoir d’agir ; mais ils n’en font rien, comme le montre le bilan écologique désastreux d’Emmanuel Macron. Mais ce n’est pas tout : lorsqu’ils s’activent enfin, c’est en défaveur de la planète. De par-faits boulets, on vous dit !
“Boulets”, c’est un peu facile non ?!
“Ah ça pour critiquer, il y a du monde”, pensez-vous ? En réalité, c’est surtout que les boulets du climat rivalisent d’ingéniosité pour agir contre le climat. Alors que des solutions concrètes existent : un ISF climatique, l’interdiction des dividendes climaticides, ou encore une loi Evin climat… Il ne manque que la volonté politique pour contenir le dérèglement climatique. D’autant plus que la majorité des Français·es sont largement favorables à un changement de modèle, précisément pour des motifs écologiques. Pourtant, depuis le sommet de l’État jusqu’à l’Assemblée nationale, trop de responsables politiques au pouvoir se conduisent en boulets, plombent l’agenda climatique et nous entraînent vers le fond.
Le grand cru 2020 des boulets du climat
Les politiques nommé·es au prix des boulets concourent dans deux catégories distinctes :
Les ministres :
- Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, pour son soutien sans faille au secteur aérien,
- Olivia Grégoire, ministre de l’Économie sociale et solidaire, pour ses chèques en blanc aux industries polluantes,
- Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, pour sa conception de l’impôt qui favorise les riches au détriment de la transition écologique
- Barbara Pompili, ministre de l’Écologie, pour la réintroduction des néonicotinoïdes, pesticides tueurs d’abeilles
- Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, pour les manquements de sa politique de rénovation thermique.
Les députés :
- Pascal Canfin, député européen, pour son soutien aux financements de projets gaziers polluants
- Mohamed Laqhila, député LREM, pour son lobbying en faveur de l’huile de palme et de Total
- Jacques Maire, député LREM, pour sa mauvaise foi en tant que rapporteur sur le CETA
- François de Rugy, député LREM, pour le vide de la loi Énergie-Climat,
- Laurent Saint-Martin, député LREM, pour son refus d’intégrer au budget les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.
Votez pour les boulets du climat
Pour voter, pas besoin de carte ni d’avoir la majorité. Une simple adresse email suffira. A vous de jouer : départagez les politiques nommé·es et votez pour celles et ceux qui vous semblent mériter le prix du plus gros boulet du climat. Quand connaîtra-t-on les grands gagnant·es ? Rendez-vous en janvier prochain !