Dès 6h40 du matin le 1 juillet 2015, 25 militants de Greenpeace bloquaient l’accès au ministère de l’Économie et des Finances à Bercy, pour demander à François Hollande de cesser de gaspiller l’argent public dans le nucléaire et d’investir massivement dans les énergies renouvelables.
Nous protestons contre le gaspillage incessant des deniers publics dans l’énergie nucléaire. En plus d’être dangereuse, l’énergie nucléaire se montre aujourd’hui ruineuse : elle n’est plus compétitive et c’est toute la filière qui est en train de sombrer dans une impasse industrielle.
De leur côté, les énergies renouvelables sont en plein boom. Elles s’avèrent aujourd’hui viables et prêtes à prendre le relais, tant technologiquement qu’économiquement, avec des milliers d’emplois à la clé. Malheureusement, en France, le lobby nucléaire agit comme un verrou : l’idéologie du tout-nucléaire empêche en effet la mise en place d’une réelle politique en faveur des renouvelables.
Par conséquent, aucune stratégie cohérente pour le secteur de l’énergie n’a jusqu’à maintenant été mise en place par l’État français. Il a pourtant toutes les cartes en main, qu’il s’agisse des entreprises publiques de l’énergie ou du pilotage de la transition énergétique par les voies législatives.
Résultat : la France développe les renouvelables presque trois fois moins vite que ses voisins européens. C’est donc ce verrou qu’il faut faire sauter. Et c’est à l’État, donc à François Hollande, qu’il incombe d’agir pour engager une réelle transition énergétique et parvenir à 100 % d’énergies renouvelables d’ici 2050. L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie nous dit pourtant que c’est possible et que ça ne coûte pas plus cher.
La conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), qui se tient à Paris à la fin de l’année, doit être l’occasion pour le pays de montrer l’exemple. C’est pourquoi Greenpeace interpelle François Hollande publiquement : nous lui adressons une pétition pour qu’il s’engage à doubler le rythme de développement actuel des énergies renouvelables dans l’Hexagone.
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