05h45 : Des activistes de Greenpeace sont en ce moment à la centrale de Tricastin.
Ce billet va évoluer tout au long de la journée au fil des informations reçues du terrain, pour vous faire vivre cette action. Restez connectés !
La situation étant amenée à évoluer rapidement, nous fermons les commentaires sous ce billet.
Mise à jour du 16 juillet : La garde à vue des militants a été prolongée, ils sont toujours à Pierrelatte.
12h30 : Plus aucun grimpeur sur la structure.
12h10 : la vidéo de l’intégralité de l’action est en ligne :
11h55 : 6 heures après leur arrivée, les deux derniers grimpeurs sur corde sont en train de se faire déloger.
11h40 : plus que 2 grimpeurs en place, tous les autres sont en garde à vue à la gendarmerie de Pierrelatte
11h30 : 3 grimpeurs encore sur corde
Pourquoi sommes nous là ? Tous nos outils pour comprendre et s’approprier le sujet de l’énergie ; https://www.greenpeace.fr/energie/
Pour mémoire : 50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité (rapport)
10h20 : les deux bannières ont été décrochées, les arrestations se poursuivent … les militants sont délogés par le PGHM
10h00 : Toutes les photos de l’action sont en ligne :
09h35 : L’équipe encore en place est celle des grimpeurs sur corde
09h30 : On apprend sur le site de TF1 que le ministère de l’Intérieur annonce l’arrivée imminente par hélicoptère d’une équipe du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Briançon pour venir déloger les derniers militants qui se sont accrochés en hauteur aux structures de la centrale
08h50 : On apprend dans une dépêche AFP que les ministres Valls et Martin demandent « un rapport d’inspection sur les conditions » de l’intrusion. Mais l’intrusion n’est pas le problème, l’enjeu est que le Tricastin n’est pas moins dangereux que Fessenheim et il doit être fermé tout de suite par François Hollande.
08h40 : Il reste des activistes à Tricastin (si, si, ce sont ces petites taches jaunes sur l’image)
08h23 : Les premières arrestations ont lieu
08h00 : Un hélicoptère survole le site . Les gendarmes sont à la manœuvre.
07h40 : Activistes toujours en place …
la vidéo de la projection en intégralité
07h15 : Les forces de l’ordre sous la bannière
06h50 : Première apparition des autorités sur le site. Des employés présents ont applaudi la banderole déployée qui demande : « François Hollande, président de la catastrophe? »
06h45 : Des dizaines d’activistes sont dans la centrale nucléaire sur les structures de chargement des réacteurs n°1 et n°3. Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes.
06h00 : première image :
Ils symbolisent la fragilité de la centrale en projetant une fissure en cours de formation accompagnée de messages : « tricastin accident nucléaire » « Président de la catastrophe? » « Prêt à payer le prix ? »
Avec cette action, Greenpeace demande à François Hollande d’annoncer la fermeture de la centrale du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France.
Lire notre rapport : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité
Un cumul de risques pour une centrale qui ne sert à rien
Comme Fessenheim, la centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines.
Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel –explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France. La centrale du Tricastina été construite pour alimenter l’usine d’enrichissement d’uranium George Besse I voisine. Cette usine est fermée depuis le 31 mai 2012. Depuis avril 2013, sa remplaçante, Georges Besse II, a pris le relais en consommant 50 fois moins d’électricité.
Quand on sait que l’usine Georges Besse n’a plus besoin de l’électricité produite par les quatre réacteurs de Tricastin, sa fermeture relève du simple bon sens.
Le choix de la transition énergétique passe par la fermeture de plus de réacteurs
Le débat national sur la transition énergique se termine jeudi. Si François Hollande veut tenir sa promesse de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025, cela passe par la fermeture d’au moins 10 réacteurs d’ici 2017 et 20 réacteurs d’ici 2020.
La transition énergétique ne pourra se faire sans la fermeture de plus de centrales nucléaires que l’unique Fessenheim. La prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, prônée par EDF, n’est pas une option : elle mobiliserait des capitaux indispensables pour la transition. Même si cela déplaît aux industriels du nucléaire, François Hollande va devoir faire preuve d’autorité en faisant un choix : annoncer la fermeture de Tricastinet d’autres centrales dans la foulée.