Un an après, sûreté et sécurité nucléaires dans le débat public
Les intrusions des activistes de Greenpeace dans des centrales nucléaires, comme à Cattenom le 12 octobre puis à Cruas-Meysse le 28 novembre 2017, ont suscité de nombreuses réactions. Quelques mois plus tard, une Commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires a été constituée. Ses conclusions, publiées dans un rapport le 5 juillet 2018, quelques jours après une autre action dans la centrale du Bugey, soulèvent de nombreuses questions, notamment celle du « très grand potentiel de danger » lié aux piscines d’entreposage de combustible usé dont les tests de résistance sont « impossibles à vérifier ». Les membres de la Commission ont également préconisé une évolution du mandat de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) afin d’inclure dans ses prérogatives la sécurité passive des installations nucléaires. La réponse d’EDF et du gouvernement n’est toujours pas à la hauteur des enjeux. Nous veillerons donc à ce que ces préconisations se transforment en décision.
Et nous continuons à dénoncer haut et fort le risque nucléaire.
(mis à jour le 28/11/2018)