Une quarantaine de personnes se sont rassemblées lundi 13 juin à l’appel d’AE2D et du Groupe Local Greenpeace de Brest, en soutien à tous ceux qui s’exposent pour limiter les effets de Fukushima et à ceux qui continuent de souffrir de Tchernobyl
Aujourd’hui, selon les prélèvements effectués en Ukraine par Greenpeace en mars 2011, la nourriture est encore grandement contaminée par le cesium 137. L’étude de Greenpeace a porté sur 114 échantillons des aliments de base du régime des habitants, notamment les fruits, légumes, champignons, et baies de la zone. En Ukraine, 18 000 km2 de terres agricoles ont été contaminés, de même que 40 % des 350 000 km2 de forêts du pays.
L’accident de Fukushima a été classé au niveau 7 sur l’échelle de risque Inés, le plus élevé, au même niveau que Tchernobyl. L’accident est toujours en cours, personne ne peut encore en prédire l’issue. Les causes sont différentes, mais on peut déjà être sûrs que cette contamination à Fukushima durera des centaines d’années, comme à Tchernobyl.
Le nucléaire est dangereux, opaque et coûteux. Il faut impérativement y renoncer, en faveur d’énergies renouvelables, propres, qui garantissent une réelle indépendance énergétique.