Nous sommes tout aussi déterminés à montrer que les enjeux climatiques ne doivent pas être relégués au second plan face à la menace terroriste. C’est pourquoi dans six villes en France, les militants de Greenpeace ont voulu mettre en avant des lieux qui incarnent les énergies renouvelables dans leurs territoires.
Leur objectif : montrer que c’est possible, que des solutions sont déjà en marche sur notre territoire et qu’elles ne demandent qu’à se développer.
Retour sur ce week-end, en mots, et en images!
A Bordeaux
C’est une maison à énergie solaire positive qui a été mise à l’honneur. Le principe : un portait électrique autonome et des panneaux solaires sur le toit, qui permettent à ses propriétaires de produire plus d’électricité qu’ils n’en consomment.
A Grenoble
Voici le premier immeuble à énergie positive de Grenoble. Cet immeuble de bureaux locatifs, conçu pour consommer moins de 30 kWh/m² par an, produira grâce à sa centrale photovoltaïque 49 000 kWh par an.
A Lyon
Les militants ont choisi de mettre en avant Hikari. Inauguré le 17 septembre dernier et situé dans le prolongement de l’hypercentre de Lyon, Hikari est le premier îlot urbain à énergie positive : l’ensemble de 12 800 mètres carrés produira plus d’énergie qu’il n’en consomme.
A Poitiers
Le saviez-vous? La production de cette installation photovoltaïque équivaut au besoin en électricité de 470 foyers. Oui, 470 !
A Strasbourg
Les militants nous présentent deux lieux emblématiques : un immeuble équipé de panneaux solaires (plein sud), et le 1er immeuble en auto-construction basse consommation de la ville, avec la participation des habitants à l’origine du projet.
A Tours
Les militants tourangeaux se sont mobilisés pour mettre en avant une installation photovoltaïque sur une ferme de la région. Cette ferme bio a pu développer une activité de meunerie (avec le blé et l’épeautre produit à la ferme) grâce aux retombées financières de leur toiture. Le bâtiment couvert abrite la meunerie.
Les énergies renouvelables ne sont pas un mythe. Elles existent dans nos territoires, mais aussi à l’étranger, et ne demandent qu’à être déployées.