Le gouvernement Berlusconi veut réinvestir dans le nucléaire après 23 ans d’arrêt de cette politique. L’Italie a prévu de construire au moins 4 nouvelles centrales sur son territoire, mais sans décider des lieux d’implantation, laissant cette décision aux gouvernements régionaux.
En 2009, suite à une sollicitation de Greenpeace Italie, 13 régions sur 21 avaient déclaré ne pas vouloir du nucléaire. A la fin du mois de mars, des élections régionales se tiendront en Italie, et Greenpeace demande aux candidats de se prononcer sur les choix énergétiques qu’ils feraient pour leur région, pour en faire un élément du débat sur les choix énergétiques.
D’après le dernier rapport des Nations Unies sur le climat (novembre 2009), Venise, symbole de l’Italie, pourrait être recouverte par les eaux dans les 60 prochaines années à cause du changement climatique. Pour lutter efficacement et assez rapidement contre le réchauffement climatique, le pays doit investir dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables plutôt que dans le nucléaire. Pour montrer que le nucléaire n’est pas une solution, des activistes italiens ont déployé des banderoles « Le nucléaire est une dangereuse perte de temps» sur la Place Saint Marc sous les eaux, le 20 février dernier.