Greenpeace France annonce son départ du réseau social X (anciennement Twitter)
Greenpeace France annonce aujourd’hui sa décision de suspendre ses activités sur le réseau social X (anciennement Twitter), propriété d’Elon Musk. Le compte X de Greenpeace France a été créé en avril 2007 et regroupe aujourd’hui plus de 430 000 abonné·es. Cette décision s’inscrit dans une démarche en faveur des valeurs fondamentales de l’organisation : la non-violence, le respect des faits scientifiques et la promotion d’un débat public démocratique et constructif.
« Si aucun réseau social n’est parfait, X atteint aujourd’hui un niveau de toxicité sans précédent : absence de modération, prolifération de discours haineux et climatosceptiques, mise en avant algorithmique de contenus extrémistes… », explique Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. « En cohérence avec nos valeurs, nous refusons désormais de nourrir une plateforme qui favorise la désinformation, le climato-scepticisme et offre une tribune privilégiée aux idéologies contraires à la lutte pour la justice climatique et sociale. Nous observons une impossibilité croissante de mener des débats constructifs sur des enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la biodiversité ou la transition énergétique. Cette polarisation extrême et toxique, dangereuse pour la démocratie, nous pousse à cesser immédiatement toute activité sur X. »
Greenpeace France continuera à s’adresser au public via d’autres réseaux sociaux, tels que ses comptes Facebook, Instagram, LinkedIn et Threads, tout en explorant des alternatives comme Bluesky. En parallèle, Greenpeace France invite ses abonnés à s’inscrire à sa newsletter, un outil indépendant des algorithmes privés.
Le compte X de Greenpeace France restera actif uniquement pour prévenir les risques d’usurpation d’identité. Cette décision s’inscrit dans une réflexion plus large au sein de l’organisation Greenpeace, plusieurs autres bureaux de Greenpeace dans le monde envisagent également de quitter prochainement X en fonction des alternatives existantes dans les différents contextes nationaux.