Où sont les forêts en danger ?
Les forêts du monde sont classées en 4 grandes catégories : les forêts subtropicales, qui représentent 11% de la surface forestière mondiale, les forêts tempérées qui en constituent 16%, les forêts boréales qui en représentent 27% et les forêts tropicales qui comptent pour 45% du couvert forestier planétaire.
Greenpeace Pologne fait campagne contre la destruction de la plus grande forêt primaire tempérée en Europe : la forêt de Bialowiesa, menacée par les projets d’exploitation industrielle du bois.
Nos collègues de Greenpeace Canada et Greenpeace Russie luttent contre la destruction de la taïga qui subit de multiples fléaux : des incendies gigantesques et incontrôlables favorisés par le réchauffement climatique et la déforestation orchestrée par l’industrie forestière.
En France, nous travaillons plus spécifiquement sur les trois bassins forestiers tropicaux : l’Amazonie, le bassin du Congo et l’Asie du Sud-Est, qui sont les forêts les plus menacées et les plus détruites à l’heure actuelle. En effet, selon la FAO, entre 1990 et 2015, la plus grande partie de la perte de superficie forestière s’est concentrée dans le domaine tropical.
L’Amazonie, la forêt tropicale du bassin du Congo, les forêts du Grand Nord et certaines forêts d’Asie du Sud-Est sont les forêts les plus touchées par la déforestation. Certaines parties de ces forêts primaires, ou forêts vierges, n’ont quasiment jamais été affectées par l’activité humaine et abritent donc une biodiversité unique. Ces forêts fragilisées par l’activité humaine joue un rôle précieux, tant pour la régulation du climat que pour la préservation de la biodiversité. Une partie des importations françaises contribue directement à leur destruction : nous devons à tout prix mettre un terme à cette déforestation importée.
La déforestation est l’une des causes principales du réchauffement climatique : les forêts sont parmi nos principaux remparts face à la catastrophe climatique. La déforestation réduit la capacité des forêts à capter le carbone… et relâche dans l’atmosphère les gaz stockés par les arbres détruits. La destruction des forêts entraîne par ailleurs des dommages irréversibles sur la biodiversité et porte considérablement atteinte aux populations locales et autochtones, dont le cadre de vie est irréversiblement détruit. Chaque année, des millions d’hectares de forêts disparaissent sous le coup de l’activité humaine, notamment pour le commerce du bois et l’industrie agro-alimentaire.
Le gouvernement français doit mettre en place une législation forte afin que nous n’importions plus de produits issus de la déforestation. Il est urgent de mettre un terme à la déforestation importée !
