Mise à jour du 18 décembre : La nouvelle est tombée ce matin : le Parlement r

Climat

L’Arctic Sunrise pris d’assaut par les gardes russes

Mise à jour du 18 décembre : La nouvelle est tombée ce matin : le Parlement russe, la Douma, a inclus les 30 de l’Arctique dans le décret d’amnistie qui sera voté dans l’après – midi.

Mise à jour du 4 décembre : Les 30 de l’Arctique ont tous été libérés sous caution mais font toujours face à de sérieuses accusations de hooliganisme. N’ayant pas le visa leur permettant de sortir du territoire russe, ils sont encore tous à Saint-Pétersbourg. Cette semaine, les avocats des 30 de l’Arctique ont engagé les procédures administratives nécessaires à l’obtention des visas de sortie. Si ces demandes étaient accueillies favorablement par le Comité d’investigation, les 26 n’ayant pas la nationalité russe pourront rentrer chez eux, en attendant les conclusions de l’enquête.

Mise à jour du 25 novembre : 29 des 30 de l’Arctique ont obtenu une libération sous caution et ont maintenant quitté le centre de détention. Des charges très sérieuses, la piraterie et le hooliganisme, pèsent encore sur eux. La détention de Colin Russell est la seule à avoir été prolongée. Nous avons fait appel de cette décision.

Mise à jour du 22 novembre : Le Tribunal international du droit de la mer a rendu sa décision : la Fédération de Russie doit procéder à la mainlevée de l’Arctic Sunrise et à la libération de son équipage. C’est une belle victoire, mais ce n’est pas terminé. Il s’agit de mesures provisoires : la question de l’illégalité de l’abordage sera tranchée par un tribunal arbitral.

Mise à jour du 18 novembre : Aujourd’hui ont commencé les audiences pour la prolongation de la détention préventive des 30 de l’Arctique. Alors que l’Australien Colin Russell a vu sa détention prolongée jusqu’au 24 février 2014, la Cour de St Pétersbourg a accepté la libération sous caution des russes Ekaterina Zaspa et Denis Sinyakov. La mobilisation continue !

Mise à jour du 25 octobre : Après avoir été inculpés de piraterie, les 30 de l’Arctique sont maintenant poursuivis pour hooliganisme, une accusation passible de 7 ans de prison en Russie.
Les audiences en appel pour la libération sous caution des 30 de l’Arctique sont à présent toutes terminées. Tous les appels ont été rejetés: les 30 sont donc maintenus en détention préventive.

Mise à jour du 15 octobre : De la prise d’assaut à l’action de Greenpeace au siège parisien de Gazprom, en passant par la journée mondiale de solidarité : résumé en images des faits du dossier « Arctic 30 »

Mise à jour du 26 septembre : Les militants de Greenpeace détenus a Mourmansk ont été auditionnés un par un par un tribunal russe.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, 15 de nos membres ont été placés en détention pour une durée de 2 mois en attendant les conclusions de l’enquête pour piraterie, et 8 des militants seront entendus dans 3 jours.
Le tribunal de Mourmansk a mollement justifié ces détentions : possible poursuite des activités criminelles, possible destruction de preuves et possible fuite du pays. Beaucoup de suppositions. Peu de certitudes. Ceci semble justifier 2 mois de prison pour les autorités judiciaires russes.

Il y a parmi les personnes retenues un ressortissant français, Francesco Pinasu. Francesco est un homme de 38 ans engagé pour Greenpeace et dans la protection de l’environnement depuis très longtemps. Foncièrement pacifiste et non-violent, il a milité en tant que bénévole pour le groupe local de Greenpeace à Paris. C’est cet été qu’il a embarqué sur l’Arctic Sunrise pour la campagne pour la protection de l’Arctique, pour tenter d’empêcher des compagnies comme Gazprom ou Shell de forer dans cet environnement si fragile.

Francesco Pisanu  At The Leninsky District Court Of Murmansk

Appel à mobilisation : vendredi 27 septembre 2013 – 15h, à l’ambassade de Russie à Paris.
40-50, boulevard Lannes – 75116 Paris. Rejoignez-nous ! Soutenez les militants de Greenpeace détenus en Russie et réclamez leur libération immédiate.

Mise à jour 25 septembre : Dans la nuit du 24 au 25 septembre, les militants de l’Arctic Sunrise ont été placés en détention préventive dans différents centres de rétention du comité d’investigation russe.

Cinq d’entre eux ont été soumis à un interrogatoire en présence d’un représentant légal, mais nous ne connaissons toujours pas les charges qui sont retenues contre eux et le reste de l’équipage.

Vladimir Poutine s’est exprimé sur la situation lors du Forum International sur l’Arctique en affirmant que « les activistes de Greenpeace n’étaient pas des pirates mais ont enfreint le droit international », en plus d’avoir mis l’environnement en danger (!)
Kumi Naidoo, directeur général de Greenpeace International, accueille favorablement la déclaration de Poutine concernant les accusations de piraterie mais reste ferme quant à la nature de l’action des militants de Greenpeace. Leur dessein était et a toujours été de manifester de manière pacifique contre les forages de Gazprom en Arctique.

Rappelons que la plateforme Prirazlomnaya de Gazprom est la première à  effectuer des forages en Arctique dans un but commercial, profitant ainsi de la fonte des glaces pour alimenter des activités économiques contribuant elles-mêmes au réchauffement climatique et à la fonte des glaces.

La réaction démesurée des autorités russes ne doit pas faire perdre de vue la nature profonde de nos actions : protection de l’environnement et pacifisme.

Les activistes de Greenpeace sont en gilet rouge dans les zodiaques siglés Greenpeace, et les hommes en gilet orange dans les bateaux noirs sont les forces spéciales russes. Vous pouvez voir les gardes côtes tirer Sini, une des grimpeuses, vers le bas. Alors qu’elle leur crie qu’elle va descendre, on peut entendre neuf tirs de semonces tirés par les gardes côtes.

 

Mise à jour 24 septembre : Sans nouvelle de l’équipage depuis l’abordage de l’Arctic Sunrise par les autorités russes, nous apprenons ce matin que le navire a été remorqué jusqu’au port de Mourmansk, en Russie, où il est arrivé à 10h, heure locale.



D’après l’AFP, les membres de l’équipage pourrait être poursuivis pour piraterie en groupe organisé, et ce, indépendamment de leur nationalité.
Les avocats de Greenpeace International demandent un contact immédiat avec les membres de l’équipage de l’Arctic Sunrise.
Il est clair que nous rejettons les allégations des autorités russes, qui déclarent avoir ouvert une information judiciaire à l’encontre des membres de Greenpeace. Cependant, cela ne confirme pas que l’équipage sera inculpé pour de supposés actes de piraterie. Greenpeace ne se laissera pas intimider par des allégations absurdes, et nous demandons que le gouvernement russe relâche immédiatement nos militants.
L’Arctic Sunrise est toujours retenu au large de Mourmansk, avec 30 personnes à son bord, dont un ressortissant français.

Le 19 septembre, des gardes russes, armés, ont pris d’assaut l’Arctic Sunrise, le brise-glace de Greenpeace International, qui se trouve en mer de Pechora.

Ils ont procédé à l’arrestation des 30 membres d’équipage et activistes qui se trouvaient à son bord à la suite d’une manifestation pacifique menée contre les activités de forage d’une plateforme pétrolière de Gazprom en Arctique.

Mise à jour 20 septembre : Pour libérer nos activistes, pour dénoncer la répression et pour dire haut et fort notre opposition aux forages en Arctique, nous avons besoin de vous. Envoyez un message à l’ambassade de Russie en France !

Au moment de l’abordage, l’Arctic Sunrise se trouvait à une distance de trois milles nautiques de la plateforme Prirazlomnay. Les coordonnées au moment de l’abordage (69-19-53N : 57-16-53E) confirment que le bateau se trouvait au sein de la Zone économique exclusive (ZEE) russe.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer autorise les bateaux étrangers à naviguer sans entrave dans les ZEE d’un autre État. La Convention des Nations unies sur le droit de la mer liste deux raisons d’abordage d’un navire : 1) suspicion de violation de la législation sur la pêche. 2) des preuves substantielles de pollution à l’environnement marin.

Cet abordage des gardes-côtes russes est donc illégal .

Les gardes-côtes ont abordé le bateau de Greenpeace à partir d’un hélicoptère et au moyen de cordes. Ils ont ensuite encerclé les militants, les rassemblant sur l’héliport. D’autres militants enfermés dans la salle de radio ont indiqué avoir vu leurs collègues se faire arrêter et être maintenus à genoux avec des armes à feu pointés sur eux.

L’ensemble de l’équipage a été arrêté, et nous sommes extrêmement inquiets.
Hier déjà, des militants de Greenpeace ont été arrêtés lors d’une action de protestation sur la plateforme du géant pétrolier russe Gazprom. Voir notre billet : La Russie défend Gazprom au péril de l’Arctique. Deux d’entre eux, Sini et Marco, sont toujours détenus sans inculpation à bord d’un navire des gardes-côtes.

Suivez les dernières mises à jour et envoyez vos messages de soutien, à Sini, Marco, Francesco membre français de l’équipage, et à tous les autres sur le site Action 4 the Arctic

Cet abordage illégal d’un bateau de contestation pacifique montre que le gouvernement russe est prêt à prendre des mesures extrêmes pour dissimuler au public les activité dangereuses auxquelles se livre Gazprom en Arctique. Greenpeace est une organisation pacifique. Ce niveau d’agression n’est en rien proportionné avec la nature de nos actes. 

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