Le groupe local de Marseille a investi une station Total pour dénoncer l’exploitation des sables bitumineux, comme cela a été fait dans 11 villes de France.
Le groupe local a déployé une grande banderole « Total invente la destruction durable » dénonçant le double langage de Total qui s’offre des campagnes de publicité pour verdir son image mais investi dans l’exploitation des sables bitumineux : la façon la plus chère, la plus sale, la plus énergivore de produire du pétrole.
Au Canada, plus de 3 000 km2 de forêts ont déjà été détruits pour produire ce pétrole. Des rivières sont détournées et polluées pour fournir les énormes quantités d’eau nécessaires à l’extraction et à l’exploitation. Les mines à ciel ouvert ont créé d’immenses lacs de déchets miniers.
Des quantités colossales de gaz et de carburant sont nécessaires. Au final, les émissions de gaz à effet de serre sont énormes. La production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux est trois à cinq fois plus émettrice de gaz à effet de serre qu’un baril de pétrole conventionnel.