Aires marines protégées françaises : fausse protection, vraie menace
Faisons interdire les techniques de pêche destructrices
Savez-vous que le chalutage de fond, une technique de pêche industrielle destructrice, est autorisé dans les aires marines protégées françaises ? À quelques kilomètres de nos côtes, des chalutiers labourent et déciment les fonds marins, en toute légalité. En France, nos aires marines “protégées” n’en portent que le nom ! Nous avons une opportunité unique de faire évoluer la législation française et de rendre cette protection réelle. Pour cela, vous avez un rôle clé à jouer : signez cette pétition et exerçons ensemble une pression citoyenne impossible à ignorer !
Aujourd’hui, 30% de l’espace maritime français est classé comme “aires marines protégées”.
Pourtant, ces zones n’ont de “protégées” que le nom alors qu’elles sont censées être des refuges pour la biodiversité et permettre aux océans de se régénérer. Un enjeu majeur car nos océans régulent le climat : ils sont nos plus précieux alliés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La France possède le deuxième domaine maritime mondial. Imaginez les effets incroyables qu’une évolution de notre législation pourrait avoir !
La bonne nouvelle : nous avons l’opportunité de faire changer les choses, maintenant.
En juin, la France accueillera, à Nice, la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC). Notre pays se targue, à l’international, d’être “le champion des océans”. Si nous médiatisons et visibilisons suffisamment ce scandale à la française d’ici juin, le contexte jouera en notre faveur et nous pourrons obtenir une réelle protection de nos aires marines protégées.
Signez cette pétition et, vous aussi, demandez au gouvernement français de prendre les mesures suivantes pour réellement protéger nos mers françaises :
- Interdire le chalutage de fond et la senne danoise au sein de toutes les aires marines protégées qui existent actuellement.
- Réserver la bande littorale de trois milles nautiques, soit environ 5,5 kilomètres autour des côtes, à la pêche artisanale, et réserver la bande côtière des 12 milles nautiques, soit 22,2 kilomètres, aux navires de moins de 25 mètres, ce qui exclut les super chalutiers.
- Bannir la pêche et toute activité d’extraction dans au moins 10 % du domaine maritime français selon les critères internationaux de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
- Répartir cette protection de manière juste et équilibrée : chaque façade maritime et chaque bassin pour les territoires d’outre-mer doit disposer d’au moins 10 % d’aires marines strictement protégées.
Nous avons besoin de vous, nos océans ont besoin de vous. Merci pour votre signature et votre engagement.