Aujourd’hui, les paysann•e•s comme le reste des manifestant•e•s avaient pour but de cibler des ennemis communs majeurs : les méga-coopératives et entreprises de négoce du port de la Pallice. Celles-ci appuient en effet la construction des méga-bassines pour rentabiliser leurs investissements dans l’agrandissement du port. Elles s’accaparent le revenu des paysan•ne•s pour maximiser leurs profits et les poussent à une course folle au rendement au détriment des terres, de l’eau et des populations.
Maintenant, l’heure est à la responsabilité du côté des élu•es, et particulièrement celles et ceux qui viennent de l’être début juillet. Puisque l’ancien gouvernement sur le départ s’est enfermé jusqu’au bout dans le soutien aux bassines, nous en appelons au nouvel exécutif – ou, à défaut de gouvernement, à l’Assemblée Nationale nouvellement élue.
Maintenant, l’heure est à la responsabilité du côté des élu•es, et particulièrement celles et ceux qui viennent de l’être début juillet. Puisque l’ancien gouvernement sur le départ s’est enfermé jusqu’au bout dans le soutien aux bassines, nous en appelons au nouvel exécutif – ou, à défaut de gouvernement, à l’Assemblée Nationale nouvellement élue. Nous, paysan•nes, syndicalistes, militant•es, habitant•es des territoires menacés par les bassines, l’invitons expressement à adopter un moratoire sur les méga-bassines, que les projets soient gelés et rediscutés démocratiquement pour sortir de cette crise par le haut. Nous continuerons nos mobilisations festives et déterminées jusqu’à l’obtenir.