Greenpeace France publie les résultats d’une étude décortiquant les mécanismes d’influence déployés par quatre organisations structurantes des filières viande. Résultat de cette enquête menée pendant un an : de l’influence sur les lois à celle sur les enseignements scolaires, en passant par les professionnels de santé et les réseaux sociaux, les lobbies agissent à couvert ou à découvert dans toutes les sphères de la vie publique et privée pour lutter contre la baisse pourtant indispensable de la consommation de viande et masquer la réalité des impacts catastrophiques de la production de viande industrielle.
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L’enquête de Greenpeace se concentre sur quatre organisations centrales du secteur : l’interprofession bovine (Interbev), porcine (Inaporc), de volaille de chair (Anvol) ainsi que la fédération des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (FICT). Ces lobbies portent un message commun, qu’ils déploient durant toutes les étapes de la vie des consommateurs, des bancs de l’école aux cabinets du médecin : l’élevage industriel n’existerait pas en France et il ne serait pas nécessaire de réduire notre consommation de viande : une réalité à l’inverse de l’état des lieux dressé par le Groupe d’experts du climat des Nations unies (GIEC).
Les lobbies de la viande dans le quotidien des Français et Françaises, en quelques chiffres
Zoom sur le lobby dans la sphère médicale Pour étendre leur influence, les lobbies de la viande ciblent directement les professionnels médicaux mais également leur patientèle
Zoom sur le lobby auprès des jeunes Les enfants sont une cible privilégiée des lobbies de la viande. Quoi de plus efficace que d’influencer le futur consommateur de demain dès le berceau?
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