En 1999, Greenpeace sortait son premier rapport sur le thon rouge de Méditerranée. Le constat était alarmant : en 20 ans, les stocks avaient diminué de 80 %.
Cette espèce est pêchée depuis plus de 7000 ans, mais depuis 40 ans le rythme des prises s’est emballé. En 2010, lors de la conférence annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT), après des années de campagne de plusieurs ONG dont Greenpeace, les quotas ont été revus à la baisse, la capacité des flottes industrielles a été diminuée et les contrôles ont été renforcés.
Au cours des années suivantes, nous avons pu constater que la biomasse a commencé à augmenter. Cependant, alors que le stock n’est pas encore à un niveau d’équilibre, les industriels essaient de faire pression pour augmenter les quotas, mettant de nouveau la population potentiellement en péril.