Le décret PPE aujourd’hui mis en consultation décrit l’évolution de l’ensemble des moyens de production d’énergie (électrique ou autre), l’évolution des énergies renouvelables, du gaz, du charbon, du pétrole, mais ne présente rien sur l’énergie nucléaire.
Rien ? Ce n’est pas tout à fait exact. Elle laisse en réalité à EDF le soin de présenter un plan
stratégique (de toute façon prévu par la loi sur la transition énergétique) :
« Électricité de France établira, dans un délai maximal de six mois à compter de la publication du présent décret, un plan stratégique compatible avec les orientations de la programmation pluriannuelle de l’énergie, conformément à l’article 187 de la loi du 17 août 2015 susvisée, qui fixe l’objectif de réduire la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité à l’horizon 2025.»
Un réel aveu de faiblesse puisque d’une part, il n’y a rien dans la PPE sur le nucléaire qui puisse être traduit dans un plan stratégique d’EDF, d’autre part l’État laisse à EDF la maîtrise de la politique nucléaire.
Pourtant, le scandale des défauts et anomalies des réacteurs nucléaires prend de l’ampleur. Aujourd’hui, 32 réacteurs sont concernés par ces défauts en France, où le risque nucléaire continue de croître.
Nous ne pouvons pas laisser passer cela. C’est pourquoi nous serons mobilisé-e-s ce samedi 1er octobre pour une grande manifestation à Flamanville, où l’EPR est toujours en construction. Nous vous invitons à vous joindre à nous le plus massivement possible :
Toutes les infos pratiques sont ici et là.
A samedi !