La COP26 a commencé il y a quelques jours et nous ne pouvions pas rester inactifs. Jusqu’au 12 novembre, de nouvelles négociations vont tenter d’éviter la trajectoire du réchauffement à +2,7°C sur laquelle nous placent actuellement les dernières projections. En effet, les engagements pris par les États jusqu’à présent ne sont ni tenus ni assez contraignants. Après l’annulation de la COP de 2020 pour cause de crise sanitaire, et alors que les événements extrêmes se multiplient, le rassemblement de Glasgow est une étape indispensable pour relancer le processus de lutte contre le réchauffement climatique.
Notre cher pays, loin de la responsabilité historique dont il était si fier lors de la signature de l’accord de Paris en 2015, est le premier à ne pas tenir ses engagements. Notre président a même perdu toute crédibilité de matière de problèmes environnementaux. Le monde associatif appelait donc aujourd’hui à un grand rassemblement à Paris, sur la place de l’Hôtel de Ville.
Ce samedi est plus largement une journée mondiale d’action pour la justice climatique, de Sydney à Mexico, et bien sûr à Glasgow. Aussi longtemps qu’il le faudra, et dans tous les pays de la planète, nous continuerons à réclamer des actions concrètes et crédibles.
