Perte de la biodiversité, destruction des sols, pollution des eaux, déclin des pollinisateurs, dérèglements climatiques, insécurité alimentaire, disparition des exploitations paysannes : l’agriculture industrielle mise en place depuis les années 50 nous mène droit à la catastrophe.
Le saviez-vous ?
En 60 ans, l’agriculture a perdu 80 % de ses exploitations et plus de cinq millions d’emplois agricoles.
NOTRE OBJECTIF : mettre fin à un modèle agricole industriel, destructeur et incompatible avec l’urgence climatique pour tendre vers une agriculture paysanne agroécologique !
Chaque région du monde est soumise à un contexte économique et social qui lui est propre. Les différents bureaux de Greenpeace veillent cependant à faire converger leurs campagnes pour répondre à des objectifs planétaires communs. En Europe notamment, les bureaux de Greenpeace ont élaboré une stratégie autour de quatre grands axes :
Les différents bureaux de Greenpeace veillent par exemple à stopper l’influence des lobbies de l’agroindustrie, et en particulier de la viande, sur les consommatrices et consommateurs. Six bureaux de Greenpeace (France, Pologne, Espagne, Danemark, Allemagne et Suisse) ont ainsi collaboré pour dévoiler dans une enquête la communication manipulatrice des industriels de la viande auprès du grand public, et en particulier des enfants.
L’une des forces du réseau international passe aussi par le partage entre bureaux de stratégies innovantes, ce qui permet de déployer celles qui sont les plus complexes mais aussi les plus efficaces. C’est le cas par exemple des stratégies mises en place par Greenpeace Danemark, Pays-Bas et Espagne contre l’industrialisation de l’élevage et les fermes-usines, qui vont bientôt être appliquées par Greenpeace France. Cette collaboration nous permet de démultiplier nos actions et d’obtenir des avancées majeures.
En 2022, Greenpeace Hongrie a finalement gagné contre le gouvernement qui souhaitait accaparer les terres sur lesquelles était implantée la ferme biologique Kishantos, un établissement rentable doublé d’un centre de formation sur l’agriculture raisonnée.
Après cinq longues années de combat judiciaire et une détermination à toutes épreuves, le verdict rendu donne raison à cette mobilisation : Greenpeace protégeait à juste titre les terres que l’État aurait dû préserver conformément à la Constitution du pays et à la stratégie de développement rural du gouvernement.
Quatre ans de travail et de plaidoyer de Greenpeace France ont abouti au vote d’un amendement par l’Assemblée nationale qui impose une option végétarienne quotidienne dans les cantines publiques à compter de 2023. Avec plus d’un milliard de repas servis par an, cette mesure va avoir des répercussions majeures sur les habitudes alimentaires des enfants et le monde agricole.