Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C n’est pas simplement l’objectif de l’accord de Paris mais une nécessité pour notre planète et ses habitant·es. Nous ne pourrons y parvenir si nous continuons à exploiter sans vergogne les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon. Leur extraction et leur utilisation ont un impact catastrophique et irrémédiable sur les milieux naturels, mais également sur la santé humaine.
Le saviez-vous ?
Les énergies fossiles et les services qui y sont liés représentent 89% des émissions mondiales de CO2.
NOTRE OBJECTIF : Exiger un modèle énergétique vertueux, juste et durable
Dans les 55 pays où Greenpeace est présente, nous faisons pression pour :
De nombreux bureaux de Greenpeace exercent une pression sur chacune des grandes firmes pétrolières internationales présentes dans leur pays comme Shell (Pays-Bas), BP (Royaume-Uni), Chevron (États-Unis) et TotalEnergies (France), ENI (Italie), pour limiter leur marge de manœuvre, leur influence et l’impact de leurs projets destructeurs. Ce travail coordonné permet de rendre nos actions imprévisibles pour nos adversaires et d’être toujours plus efficaces.
Les bureaux de Greenpeace s’appuient sur différents modes d’action pour dénoncer et stopper les effets destructeurs des industries fossiles :
Ce panel d’actions menées simultanément permet d’ores et déjà d’obtenir des victoires décisives.
En 2022, au large de la côte sauvage sud-africaine, le groupe pétrolier Shell prévoyait de lancer une campagne d’exploration sismique. Greenpeace Afrique et tous ses partenaires ont lancé une procédure d’interdiction pour stopper ce projet néfaste pour les écosystèmes marins, et ont apporté leur soutien financier à de nombreux groupes de défense de l’environnement dans toute l’Afrique du Sud. Le recours en justice déposé par les associations a porté ses fruits : le tribunal a révoqué les permis d’exploration de Shell, jugeant leur attribution illégale. Sous la pression de la société civile, Shell a donc dû abandonner son projet et quitter la zone.
Pour étendre toujours plus leur influence et verdir leur image, les grandes industries pétrolières n’hésitent pas à s’inviter discrètement dans la vie culturelle des citoyen·nes.
Fin 2021, le groupe local de militant·es de Greenpeace Lyon a demandé la suspension des partenariats de l’opéra de Lyon et de la Biennale d’art lyonnaise avec la multinationale TotalEnergies. Cette mobilisation a payé puisque ces partenariats n’ont pas été reconduits pour les années à venir. La ville de Lyon s’est dotée d’une charte de mécénat incluant les enjeux environnementaux, ce qui a aussi mis fin à un partenariat entre la multinationale et le Musée des Beaux-Arts de la ville.