Surpêche, forages pétroliers, pollution plastique, tests sismiques et bientôt exploitation minière en eaux profondes… Les menaces qui pèsent sur nos océans sont nombreuses et infligent de graves dommages à leurs écosystèmes.Privés de leur biodiversité et perturbés par le changement climatique, les océans risquent de ne plus pouvoir assurer leur rôle de régulateur du climat et de puits de carbone. Il y a urgence à les protéger !
Le saviez-vous ?
Les océans absorbent environ 30 % des émissions mondiales de CO2.
NOTRE OBJECTIF : obtenir la ratification d’un Traité sur la haute mer à l’ONU, permettant la création de réserves marines couvrant au moins 30% des océans à l’horizon 2030.
Face à la multiplicité des menaces qui pèsent sur les océans, les bureaux internationaux de Greenpeace co-construisent cette stratégie en se répartissant le travail en fonction de leurs expertises et de leur géographie, par exemple :
Pour témoigner et agir contre les destructions et les pollutions des océans, les bureaux de Greenpeace du monde entier peuvent compter sur la flotte Arc-en-ciel, composée de trois navires : le Rainbow Warrior, l’Artic Sunrise et le Witness.
Depuis le début des négociations internationales du traité sur la haute mer en 2019, les différents bureaux de Greenpeace ont chaque année mené des expéditions de grande envergure :
La mutualisation des moyens de l’ensemble de nos bureaux et d’une importance capitale pour pouvoir agir rapidement, efficacement et en toute indépendance, quelles que soient les menaces.
Au cours des dernières années, les actions coordonnées des bureaux de Greenpeace ont permis de remporter de grandes victoires.
L’exploitation minière en eaux profondes consiste à extraire des gisements de métaux et de minéraux des fonds marins. Cette nouvelle menace pour les océans présente un risque sans précédent pour des écosystèmes encore bien trop méconnus… mais aussi pour le climat, en perturbant le cycle du carbone dans les océans. Grâce au travail de plaidoyer mené par plusieurs associations et activistes, la France s’est officiellement positionnée contre cette industrie. Emmanuel Macron l’a affirmé sans ambiguïté lors de la COP 27 en Egypte, et l’Assemblée nationale a de son côté voté en faveur d’un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes en janvier 2023.
Attention, les fonds marins ne sont pas sauvés pour autant : si rien n’est fait à l’échelle internationale, l’ouverture de mines au fond de l’océan pourrait débuter dans quelques mois seulement ! C’est pourquoi nous contions de nous mobiliser : la coalition dont fait partie la France doit maintenant convaincre une majorité de pays de s’engager contre cette industrie dévastatrice pour les océans, la biodiversité et le climat ! Comptez sur nous pour les défendre !
Face aux destructions massives causées par le chalutage de fond, en 2009, les équipes de Greenpeace ont largué plus de 200 blocs rocheux sur le plancher océanique de deux zones marines protégées suédoises, dans la baie de Kattegat. Le but : empêcher le passage des filets de pêche et protéger ainsi les espèces marines, dont les marsouins et les requins. Greenpeace a ensuite déposé une plainte officielle auprès de la Commission européenne qui a abouti à l’interdiction totale du chalutage de fond dans toutes les zones protégées de la baie et de la pêche dans la moitié d’entre elles !