Mizue Kanno, elle-même évacuée, a dû laisser derrière elle son ancienne vie dans la zone fortement contaminée de Namie. Elle met en garde contre d'inévitables futures catastrophes nucléaires.

Norio Kimura, originaire d'Okuma, pense que l'accident nucléaire a interrompu les recherches pour retrouver sa famille disparue.

Tatsuko Okawara a fait preuve de résilience en reconstruisant son entreprise d'agriculture biologique après la catastrophe de Fukushima.

Mari Suzuki a créé une troupe de théâtre, basée à Fukushima, qui a pour but de sensibiliser le public aux problèmes auxquels il est confronté.

Akiko Morimatsu, une mère de famille de Koriyama, s'est battue pour les droits humains des personnes évacuées.

Haruo Ono, issu d'une famille de pêcheurs, craint pour l'avenir de son secteur en raison de la contamination nucléaire de la mer de Fukushima.

Kaori Suzuki, aidée par des mères de Fukushima, a lancé un laboratoire de détection des radiations nucléaires.

Ruiko Muto, militante antinucléaire de longue date, a intenté une action au civil contre TEPCO, propriétaire de Fukushima Daiichi.

Minoru Ikeda a accepté un emploi d'agent de décontamination de radiaoactivité pour aider la région et la population. Il a été choqué par les faibles normes de sécurité appliquées aux travailleurs et travailleuses.

Kenta Sato, jeune membre actif de sa communauté, a été élu au conseil de son village afin de le revitaliser et de coordonner la reconstruction du village d'Iitate, lourdement contaminé.

Mai Suzuki, spécialiste en radioprotection, enregistre les données relatives aux radiations nucléaires à Fukushima depuis la catastrophe.

Toru Anzai, un habitant d'Iitate, a dû abandonner et démolir sa maison familiale dans cette ville qu'il aimait et qui a changé à jamais.